Le déni de soi
Je fais un article sur ce qui ressort le plus en ce moment en séance et qui permet réellement de poser ce qu'on veut.
Comme dit auparavant dans mes précédents articles, ce qui compte c'est de comprendre ce que l'on veut pour soi. La plupart du temps on est obligé de passer par un miroir extérieur parce-que même si on commence à poser des bases de travail sur soi seul, voir son inconscient à soi n'est pas possible.
Pour faire simple, les expériences que l'on vit au quotidien sont juste des conséquences de notre inconscient qui nous poussent à poser ce que l'on souhaite vraiment.
Le but est d'aller voir ce que l'on veut pour soi sans poser de déni. C'est très compliqué parce-que parfois une personne va préférer la violence à un chemin de vie en douceur. Vu chez une amie : je recherche la violence parce-que c'est comme ça que je me sens aimée. En réalité ce que veut le centre la dessus ça va être tout à fait différent et ça va ressembler à ça : poser la liberté de la joie sans contradiction avec ma voie.
Si on ne voit pas ce que l'on veut pour soi on rentre dans une phase de déni et donc dans une phase de renoncement, c'est à dire qu'au lieu de se porter vers ce que l'on veut réellement, on reste dans une situation de stagnation.
Ici tout repose sur la foi que l'on a en soi, pour soi.
Si j'ai la foi je saute le pas et je prends des décisions qui vont dans le sens de ce que je veux pour moi, si j'ai peur je renonce et je stagne, en sachant que de toute façon la fuite ne sers pas à long terme parce-qu'on me resservira ça tôt ou tard. On ne peut pas aller contre sa voie, même si on peut passer sa vie à faire semblant de ne pas vouloir ce changement, il est là.
Là dessus j'essaie toujours d'être cohérent et d'accepter ce qui change, peut importe que ce soit bien ou mal vécu, le principe de l'évolution est là : tu veux ça pourquoi tu résiste? Ben j'ai peur de ci et de ça... Ok, franchit ce cap t'auras plus jamais peur. Et là le libre arbitre nous sert à dire oui ou non à cette évolution.
En d'autres termes poser le déni de soi même de façon inconsciente peut sembler plus confortable, beaucoup de gens fonctionnent comme ça parce-que l'évolution de soi commande de se responsabiliser et d'aller vers ce qui est évident pour soi.
Ça n'est pas si contraignant, et ça n'est pas si difficile, il faut juste accepter de se donner l'estime de soi et reconnaître ce qui est capital pour soi. C'est se donner de l'amour et se donner du respect à soi même que d'admettre ce que l'on veut pour soi.
En gros ça n'est pas si compliqué c'est dire : ça je ne le veux plus, c'est ça qui est bon pour moi.
C'est poser de la cohérence et c'est là que tout se fluidifie.
Il faut donc seulement appréhender son quotidien en ce demandant si ce que je fais là c'est pour mon bien. A partir de là tout ce qui compte c'est le bonheur que l'on veut pour soi, ce bonheur égoïste, c'est ce qui nous construis, c'est ce qui nous permet d'être avec les autres de façon plus authentique et donc de les respecter eux aussi car si je me mens plus, je ne mens plus aux autres aussi.
Croire en soi c'est se donner la vie.
Bonne continuation,
Eric .
